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CHARTE DEONTOLOGIQUE

PREAMBULE

La présente charte éthique et déontologique établit les valeurs, engagements et obligations des professionnels auprès de ses clients et financeurs et fixe les normes minimales de déontologie, de pratiques et de performances professionnelles.

M’TAMORPHOSE s’engage à respecter les critères déontologiques et le respect des règles, applicables aux bilans de compétences dans le respect du code de déontologie qui les régit, par l’application de la loi Articles R. 6322-32 à 60 du Code du Travail

Premier principe : l’application du cadre de la formation professionnelle continue

Article 1 – Les engagements

 

Pour les accompagnements relevant de la formation professionnelle continue, les professionnels s’engagent à mettre tout en œuvre dans le traitement rapide des demandes de personnes désireuses de s’informer sur les prestations.

Les professionnels s’engagent à connaître et faire appliquer les lois et règlements et, en particulier, le partie VI du Code du Travail pour les actions de Formation Professionnelle Continue et se tenir informée de leurs évolutions

Le centre de formation présente une offre claire et compréhensible pour le bénéficiaire. La méthodologie, le coût, les objectifs et les modalités doivent être stipulés

 

Article 2 – Spécificités du bilan de compétences 

 

Sur le bilan de compétences, les conseillers s’engagent à

  • Effectuer les 3 phases prévues par les textes législatifs et réglementaires (Articles R.6322-32 à 60), de manière professionnelle, sur une durée déterminée contractuellement

 

  • Tout mettre en œuvre pour accompagner les bénéficiaires dans leur projection professionnelle, de manière personnalisée.

  • Accompagner le bénéficiaire dans l’identification de ses acquis et de ses caractéristiques personnelles et professionnelles sous une forme compréhensible et exploitable par lui-même.

  • A utiliser une méthodologie et des outils adéquats et à apporter sa connaissance du marché de l’emploi, et un réseau professionnel. Les consultants s’engagent également à utiliser des outils qui sont en lien avec un accompagnement à visée professionnelle.

  • A soumettre au bénéficiaire un document de synthèse lui rappelant la confidentialité de ce support.

  • A évaluer avec le bénéficiaire la qualité de la prestation.

  • M’TAMORPHOSE s’engage à apporter soutien, partage de connaissance, analyse de pratique auprès des conseillers qui sont engagés dans une collaboration. Leurs prestations et la qualité de leurs interventions sont controlées

  • Les conseillers s’engagent à mener le bilan avec un lien direct avec l’objet du Bilan de compétences du bénéficiaire.

 

La posture professionnelle

 

Les conseillers engagent avec le bénéficiaire une relation qui responsabilise le bénéficiaire et le conduit à être acteur de son bilan.

Les formateurs ont une posture mobilisatrice et engagée, destinée à soutenir la motivation autour du projet, à mettre en action le bénéficiaire , à susciter l’implication par des défis. Le positionnement est responsabilisant.

M’TAMORPHOSE s’engage à personnaliser l’accompagnement en s’adaptant, pour s’ajuster au mieux aux besoins de chacun.

La posture est facilitatrice, soutenante et positive grâce à l’écoute active, l’empathie dans la compréhension des problématiques, des comportements qui induisent la confiance réciproque et l’authenticité.

La connaissance des domaines de la formation et de l’orientation confère une posture experte. 

Le consentement

Tout bilan effectué à la demande de l’employeur requiert le consentement du salarié

La confidentialité

Les consultants sont soumis au secret professionnel en ce qui concerne les échanges avec les bénéficiaires. Le document de synthèse est remis au seul bénéficiaire du bilan de compétences.

 

Le centre de bilan propose une rencontre à 6 mois afin de faire le point de la situation avec le bénéficiaire.

Deuxième principe général : Respect des droits des personnes et protection des organisations

Article 3 - Respect des droits de la personne

 

Les accompagnements appliquent les principes généraux de l’éthique professionnelle par le respect de la personne humaine, indépendance de jugement et d’action, honnêteté, neutralité, respect de la confidentialité professionnelle (articles 226-13 et 226-14 du code pénal).Le Coach réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationale, européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il s’attache à respecter l’autonomie d’autrui et en particulier ses possibilités d’information, sa liberté de jugement et de décision. Le client est toujours considéré comme une finalité et non comme un moyen. Il n'intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des clients concernés. Les professionnels s’engagent à ne pas outrepasser leurs rôles et se garder de toute dérive à prétention thérapeutique, de prosélytisme, ou de manipulation psychologique. Réciproquement, toute personne ou toute organisation doit pouvoir s'adresser directement et librement à un Coach. Le Coach préserve la vie privée des personnes aussi bien que la sécurité des actifs stratégiques des organisations en garantissant la confidentialité des échanges et des informations collectées, y compris entre collègues. Il respecte le principe fondamental que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.

Article 4 - Protection des organisations

Le Coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle il travaille. Son « extériorité politique » est la base et la condition de son intervention. Ainsi le Coach ne peut s’autoriser à prendre parti dans ou participer à un conflit ou à des luttes d’influence. De la même manière il s’interdit de donner des avis non sollicités, d’intervenir au-delà du strict cadre du coaching que la demande soit explicite ou implicite de la part du donneur d’ordre, de se muer en porte-parole de celui-ci ou de se substituer à un membre de l’organisation quel qu’il soit. Le Coach adopte une posture de neutralité et d’équidistance vis-à-vis de tous les acteurs du système client.Le Coach doit s’assurer de l’utilité explicite de sa mission pour et dans l’organisation.

Ainsi, les accompagnants s’engagent à :

La création d’un contexte et la reconnaissance de ses limites.

Créer un environnement favorable pour répondre au besoin du client dans la prise en compte de sa demande.

Favoriser le lien avec d’autres professionnels si le contexte le demande.

L’intégrité

Respecter la confidentialité et à ne divulguer aucune information, sauf accord écrit avec le bénéficiaire.•Agir dans le cadre strictement légal et ne pas encourager une conduite ou habitude malhonnête, déloyale, non professionnelle ou discriminatoire.

Troisième principe général : Garantir un haut niveau de compétence

Article 5 - Le Coach tient ses compétences :

-D'une formation reconnue et ouvrant à un diplôme d’état ou une certification professionnelle inscrite au RNCP,

-De connaissances théoriques régulièrement mises à jour,

-De sa capacité à opérer une transposition opérationnelle de ses connaissances vers la mise en œuvre et/ou la conception de processus de méthodes et d’outils d’accompagnement,

-D'une formation à discerner son implication personnelle dans la compréhension d'autrui et des mécanismes qui régissent les interactions dans les organisations.

Chaque Coach est garant de son niveau de qualification. Il s’autorise en conscience à exercer son métier de Coach à partir de sa formation, de sa certification professionnelle inscrite au RNCP ou de son diplôme d’état, qui attestent de l’acquisition des compétences hautement spécialisées et des connaissances pluridisciplinaires propres à l’exercice de cette profession.Il définit ses limites propres, compte tenu de sa formation et de son expérience. Il refuse toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences requises.Il engage un travail auto réflexif portant sur son niveau d’exercice et la validité de ses connaissances techniques. Il s’engage dans un processus de supervision et a recours à un superviseur lorsque la situation l’exige. Quel que soit le contexte de son intervention et les éventuelles pressions subies, il fait preuve de prudence, mesure, discernement, impartialité et responsabilité.

Quatrième principe général : Inscription dans une démarche responsable

Article 6 – Responsabilité
Outre les responsabilités définies par la loi commune, le Coach a une responsabilité professionnelle. Il s'attache à ce que ses interventions se conforment aux règles du Code de déontologie du Comité d’Éthique du Coaching.
Dans le cadre de ses compétences professionnelles, le Coach décide du choix et de l'application des méthodes et techniques d’accompagnement mises en œuvre ; que celles-ci relèvent de méthodes et techniques spécifiquement conçues par lui ou préexistantes et disponibles.
Il répond donc personnellement de ses choix et des conséquences directes de ses actions et avis professionnels auprès de ses   clients.
Il peut remplir différentes missions et fonctions : il est de sa responsabilité de les distinguer et de les faire distinguer. Avant toute intervention, le Coach s’assure du consentement libre et éclairé de ceux qui le consultent ou qui participent à un processus de coaching. Il a donc l’obligation de les informer de façon claire et intelligible des objectifs, des modalités et des limites de son intervention.

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